Du XVIII ème siècle aux années 1930 (2ème partie)
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La prothèse de la photo ci-dessous à été retrouvée au début des années 1800 :
Elle est en ivoire, et sa stabilité est assurée par les deux dernières molaires supérieures.
Les prothèses réalisées à l'aide de dents d'hippopotame étaient bien, mais dans le temps, décevantes. Elles se fêlaient, devenaient poreuses et retenaient l'humidité, ce qui engendrait des odeurs nauséabondes. C'est la raison pour laquelle de nombreux dentistes préféraient utiliser des dents humaines :
Les plus grands pourvoyeurs de dents furent les champs de batailles napoléoniens. A Londres, au début du 19e siècle, il y avait un marché hebdomadaire dans lequel on trouvait ce genre de marchandise et ou se ravitaillaient les premiers dépôts dentaires.
Mais les dents humaines perdaient aussi leurs propriétés fondamentales de dureté et d'imperméabilité ; l'émail dont la transparence était le signe de sa beauté et sa vitalité devenait opaque et changeait de couleur.
Ces inconvénients suscitèrent la recherche d'un matériau qui, après cuisson, serait capable d'imiter l'émail humain.
En 1776, un apothicaire de Saint-Germain-en-Laye, Monsieur François DUCHATEAU, qui ne résignait pas aux multiples inconvénients de son dentier d'hippopotame eut l'idée de faire faire un appareil en porcelaine dont le résultat fut assez encourageant.
Toutefois, la prothèse ne s'adaptait pas parfaitement à cause d'importante rétraction de prises de la porcelaine. Ces échecs l'amenèrent à s'associer à un dentiste, Nicolas DUBOIS DE CHEMANT, qui fut capable de réaliser une prothèse bien adaptée. Peu après, Monsieur DUBOIS obtint du Roi LOUIS XVI un brevet d'invention concernant une technique sur « les dents minérales » Cette technique connut dans un premier temps un certain succès, puis tomba assez vite dans l'oubli.
La prothèse adjointe d'une seule pièce était révolue. C'est alors que l'italien FONZI (1768-1840) fabriqua des dents qu'il appela « dents terrométallique ».Il utilisait de la porcelaine à haut point de fusion, puis munissait la partie postérieure de crampons de platine qui permettaient de les fixer à la base de la prothèse adjointe :
Les dents porcelaines étaient nées.
N.Périer
Du XVIII ème siècle aux années 1930 (2ème partie),Date de la dernière mise à jour : 22 octobre 2009
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